Chapitre 5

 (TOUT OMM CE L OMM / TOUT MOUN CE MOUN) 

VERS HAITI CHERIE, UNE NOUVELLE HAITI 

Une Analyse des Causes de la Situation Actuelle en Haïti et un Moyen d’en Sortir 

AOUT – NOVEMBRE 2022 – Actualisé le 11 janvier et le 29 octobre 2023 
Par Georges-Michel Celcis 

Chapitre 5

Fonds Nécessaires, Rapports de Performance 


8. la recherche de fonds nécessaires  

Le futur d’Haïti dépend de la réponse à une énigme : y a-t-il de la richesse dans son sous-sol, et, si oui, en quels minerais, en quelles quantités, et quelle en est la valeur honnêtement estimée ? 

Plusieurs se sont prononcés sur ce sujet, Haïtiens et étrangers, scientifiques et personnages engagés.  Certaines affirmations relèvent du merveilleux, tandis que d’autres demeurent sceptiques.  Ou se situe la vérité ? 

LE JOUR VIENDRA, où l’Etat Haïtien devra sortir ses données des tiroirs et les présenter à nouveau à la nation, lancer des appels d’offres publiques pour l’exploitation des mines exploitables et présenter un audit des contrats déjà signés.  

« Or, argent, bauxite, cuivre, marbre, pétrole, gaz naturel, mercure, lignite (charbon), carbonate de calcium, iridium, jaspe et pouzzolane », nous dit-on.  Ajoutons-y un diégi, le manganèse : 

la vraie caverne d’Ali Baba ! 

Si l’Etat n’exerce pas sa totale autorité morale pour éliminer la confusion quant à l’état des minerais souterrains d’Haïti, ll est d’ores et déjà coupable de maintenir la nation dans le supplice de Tantale depuis près d’un siècle.  Si des richesses souterraines exploitables existent, ceux-là qui le savent et les bloquent, entretiennent une dance macabre sur la misère exterminatrice et le génocide du peuple Haïtien.  Qu’ils craignent le retour de manivelle d’une justice qu’on ne verra pas venir. 

Sommes-nous intimidés par l’ampleur de la tache ou interdits de nous approcher de ce qui nous appartient souverainement ? 

Est-il normal qu’une population quasi exsangue demeure assise sur une richesse dite phénoménale inexploitée lui appartenant ? Est-il normal qu’il soit répété, à voix basse, que certains n’ont qu’un intérêt : se bousculer un passage « légaliste », à tout prix, pour arriver à l’exploitation égoïste de ce butin ? Est-il normal que des « contrats » aient dû être mis en moratoire pour des raisons obscures ?

(… du sol soyons seuls maitres…)

Si cette richesse exploitable se confirme, nous atteindrons le but à la vitesse du dernier missile Russe.  S’il n’en est rien, ce sera ti-pas-ti-pas, laborieusement, à la vitesse de « kabwèt bef ».  En attendant de trouver une source de fonds claire pour financer ce grand projet,   

le tout est de faire le premier pas : adopter 

A la veille de ce 18 novembre 2023, le 220e anniversaire de la décisive bataille de Vertières, Haïti est en chute libre dans tous les domaines, attendant, certains désespérément d’autres stoïquement, sa onzième Mission internationale de paix en 30 ans, pour la soulager de ses graves problèmes de sécurité notamment, qui sèment le désarroi et le deuil dans toute la société.

Lorsque nous autres haïtiens auront enfin décidé d’assumer, avec la maturité que devrait nous conférer nos 220 ans d’existence comme état/pays, nos responsabilités souveraines au regard de cette descente aux enfers exterminatrice, il nous faudra identifier les ressources afin de redémarrer dans la bonne direction et construire.  La question des voies et moyens devient primordiale.  La facture sera plus que salée et c’est à nous autres Haïtiens que revient le devoir de trouver des ressources : d’abord internes !

Ne serait-il donc pas le moment d’établir une fois pour toute la verité sur cette histoire de minerais Haïtiens ?  Et, substances le justifiant, de négocier fermement sur le marché international les meilleures conditions d’exploitation dans l’intérêt de notre pays.  

Il faudra également identifier et valoriser d’autres ressources dont nous disposons, gardant à l’esprit que la femme et l’homme Haïtiens sont nos plus importantes richesses !

Nonobstant les voies et moyens identifiés, si nous, Haïtiens, Haïtiennes, ne nous réconcilions pas, ne mettons pas bas les armes pour entreprendre ensemble cette marche résolue vers le progrès et la joie de vivre, alors préparons-nous à ce que la crise empire de jour en jour, avec son cortège d’humiliations, d’atrocités fratricides, jusqu’au jour où, exsangues, nous verrons descendre le drapeau de nos ancêtres pour la dernière fois, si nous avons toujours le souffle.

Richesses souterraines vraies ou pas, Haïtiens et Haïtiennes de 1804, aussi bien que ceux et celles naturalisés en cours de route : réveillons-nous ! réconcilions-nous ! aimons-nous chacun d’abord et aimons-nous les uns les autres ! et commençons, à pied, inspirés du courage de tous nos ancêtres rejailli dans LE KANAL, la route qui nous mènera à : 

HAITI CHERIE : UN PAYS OU IL FAIT BON VIVRE, POUR TOUS. 

(Allez doucement, nous sommes pressés…) 

Haïti, tout comme le reste du monde aujourd’hui, est à la croisée des chemins et l’avenir n’est assuré à quiconque.  Notre dignité à cicatrices ouvertes est narguée, giflée, flagellée, mais demeure indomptée.  Récupérons-nous, réconcilions-nous ! Il n’est pas trop tard.  Nous avons toujours notre vote en main, la tête altière, et haut les fronts !                          

Si blan an di nou mouri, si blan an vle nou mouri :

NOU POKO MOURI ! 

9. la présentation biannuelle à la nation des objectifs et résultats de chaque étape.  

Il n’y a pas trop longtemps, un gouvernement nouvellement installé promettait de présenter des rapports périodiques des rentrées et dépenses de l’Etat.  Si je me rappelle bien, il y en eu deux, et jamais plus.  Ceci ne sera pas admissible durant la marche vers la NOUVELLE HAITI :  

HAITI CHERIE : UN PAYS OU IL FAIT BON VIVRE, POUR TOUS. 

(…Dans nos rangs point de traitres…) 

Le sérieux et la transparence seront les fertilisants qui maintiendront l’enthousiasme, le dynamisme, et la pérennité du mouvement.  Tous les acteurs, de haut en bas de l’échelle hiérarchique devront se contrôler et pratiquer la discipline, l’honnêteté, et la responsabilité.  Quinze jours après la fermeture de chaque semestre des rapports de progrès seront présentés à a nation détaillant les objectifs et résultats de chaque programme.  Les résidents des départements, des communes et de leurs sections pourront s’y retrouver et suivre les progrès réalisés chez eux, lakay yo.  Les outils de l’informatique faciliteront l’exécution de cette tâche qui incombera à l’AHDN.