Reactions

1. This piece is inspirational and goes straight to my heart and soul. I don’t know how to thank you. Let’s please talk again now that I have reread it. I am fascinated and excited to have millions if not billions of people read it. Think about translating into English for global spread. Much admiration, respect and love. The media should be waiting for this. – Tatiana K. Wah


2. Bonsoir Mr. Celcis. Je viens de lire votre article. Croyez-moi, c’est une bombe. Vous avez tout dit. Vous avez dit ce que les paysans, les citadins, les personnes saines d’esprit et les fous pensaient tout bas. Il y a toute une série de points essentiels à envisager si quelqu’un veut faire un travail sérieux. Votre récit donne des ailes, Mr. Celcis. C’est un article qui devrait être lu par tous. C’est magique, votre texte fait comprendre que la solution est à portée de main et éclaire la voie à suivre, c’est-à-dire par où commencer. Votre article, c’est l’espoir.

Il est important aussi de découvrir l’élégance, la classe dans cet écrit: vous n’avez condamné personne, mais des faits ou des circonstances comme acteurs responsables de notre mal. Cela, je l’apprécie beaucoup.


3. Bonsoir Georges. J ai lu et me suis bien imprégné de ton tres élaboré concepte paper.. J y ai puiser de très bonne choses…Je penses que tu as fait le tour  et proposé  des pistes intéressantes….Penses tu publier???


4. Mes félicitations Mon Cher Georges pour ce texte de haute facture. Tu nous as exposé ta vision de la CONSTRUCTION de l’Haiti de demain. Pas seulement la construction matérielle d’Haiti, mais aussi la construction mentale et sociale de l’Haitien. J’y adhère totalement.Je pense qu’il est important que tu réunisses dès maintenant autour de toi un petit  Groupe de Penseurs, d’Intellectuels et de Professionels de haut niveau  pour préparer la mise en oeuvre de ces idées phares. Tu peux compter sur ma détermination citoyenne de participer à l’élaboration et à la construction de cette oeuvre grandiose. Je profite de cette occasion pour te présenter Mon Cher Georges mes voeux de paix, de santé, de prospérité et de bonheur pour l’année 2023. Amitiés.


5. George…your essay “Ver Haiti Cherie” was an unexpected and thrilling arrival. It is excellent…factual, well constructed and, what should be a roadmap for building a new Haiti. All that we ever hoped for and it’s solutions for success are clear and sane… but before implementation of any of these tools order must be restored and kept.  Alas, how?

Your synopsis of the past as painful as it was and continues to this day must be recognized… mentalities must be changed as well as our inter-actions with the international community. Can this be done?…that is the dilemma. Help me to see and understand how we can overcome these insurmountable obstacles so that your blueprint for a better society can be implemented. I am sure we both have more to say.


6. Ay ay ay Georges monchè, Mèsi pou tèks la. Mil mèsi pou vizyon li chaje koule ba. Mwen pataje li san rezèv. Malgre mwen okipe anpil nan jou sa yo, men m ap fè sa m kapab pou mete li an Kreyòl Ayisyen. Mwen p ap ka di ou nan ki delè m ap ba ou travay la, men m ap tanmen travay li firamezi. Mèsi ankò, vye frè m. Gen moun toujou nan lakou a k ap reflechi sou ka nou, Ayisyen. Kenbe fèm san moli. Annou vanse pou AYITI, bon ti peyi nou eritye a.


7. Très Bon ,il faudra y arriver à l avenir ..👌🇭🇹 J ai envoyer ton Article à Tous mes Contacts intello..👌 Car il faut susciter à nouveau l ESPOIR du renouveau en Haïti 🇭🇹


8. Bonswa parenn mèsi bon travail. Bwavo.


9. Merci pour ton texte.  Je vais l’imprimer lorsque je serai rentrée . C’est difficile de le lire sur le tel. Je trouve le début très prometteur et j’ai hâte de lire la suite. Nous en reparlerons.


10. Félicitation M. Georges. Se belle ouvrage.


11. Cher Georges, J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ton texte que je trouve très beau, riche et constructif. Il tombe à point. Guy, à défaut d’ordinateur, m’a invité à le seconder dans la construction de ces quelques commentaires. Je profite de cet envoi pour te souhaiter ainsi qu’à tes proches mes meilleurs voeux pour l’ année 2023. Je t’embrasse. À la prochaine.


12. Toutes mes félicitations pour ton courage.  Surtout que j’imagine le temps qu’il vous a fallu pour produire ces réflexions et trouver les mots, les expressions  qui soient capables de reprendre tous les faits et actualités qui ont marqué à jamais notre patrie meurtrie, Haïti, au moins les dix dernières années et ce qui implique forcément des recherches dans les archives, des consultations et ateliers de travail et ta fidèle mémoire. Tout cela ne peut avoir comme vecteur que la  passion et l’amour pour sa patrie inconditionnellement. Bon courage. Félicitations à toi encore et merci d’avoir partagé ce document avec moi.


13. Très bon texte. Tu as justement signalé le besoin de changement de mentalité.


14. Monsieur Celcis, J’espère que mes réactions vous trouvent en bonne santé et que l’année a bien commencé pour vous, malgré les chantiers du mal qui se poursuivent. Tout d’abord, permettez-moi de vous féliciter pour ce texte citoyen. La perspective de 50 ans et l’autorité nationale de développement me paraissent pertinentes et réalistes. Qui est responsable : le Blanc ? le Haïtien ? les deux à des degrés divers ? Il s’agit là de questions qu’il faut creuser très profondément pour trouver de bonne réponses, bien argumentées, qui permettront de progresser.

La méfiance, à la fois séquelle qui remonte à la déportation en passant par la réalité coloniale de Saint-Domingue pour s’étendre à la réalité post-indépendante jusqu’à aujourd’hui, est une donnée qu’il faut savoir gérer afin de mettre ensemble les gens de différentes catégories sociales pour travailler dans un autre état d’esprit. Autrement dit, il y a besoin de créer des conditions et de prêcher par l’exemple pour convaincre. Il se trouve que ce soit l’international, que ce soit nos élites et dirigeants, au lieu de faire l’effort pour aller dans ce sens, continuent à creuser l’écart.

Les points énumérés et les explications fournis bien que sommaires, me paraissent aussi corrects comme action à prendre. Les points problèmes soulevés au départ (embargo, exode) sont aussi corrects. Cependant, ils ne disent pas tout comme causes fondamentales, donc ne suffisent pas à expliquer la profondeur du mal qui secoue et gangrène le pays. Quant à l’argumentaire selon lequel les moins de 15% des cadres encore en Haïti ne peuvent pas renverser le mal, je ne partage pas tout à fait ce point de vue. On n’a pas vraiment besoin de tout ce beau monde pour changer le sort d’Haïti. Le nombre ne prévaudra que quand la qualité aura fait et bien fait son travail. La source de nos malheurs, en dépit des contraintes internationales que l’on connait (France, Etats-Unis d’Amérique, les institutions de Breton Wood, l’ONU et le Core Group) et nationales (une oligarchie hétéroclite d’origine européenne et orientale qui ne montre pas d’attachement à la terre qu’elle exploite, et les politiciens sans foi ni loi), que vous avez bien balisées dans votre texte, est que Haïti n’a pas un choix clairement arrêté qui oriente tout le monde et canalise les énergies. Il ne fait que singer dans tout, sous le dictat des maîtres, et se fait utiliser ou exploiter par ces derniers. On a urgemment besoin d’une vision partagée qui sert d’ancrage à forte charge attractive et incitative, qui aura raison des grandes réticences, plus un minimum de leaders capables de l’endosser, canaliser et dynamiser l’énergie de la majorité pour obtenir une réponse qui renversera progressivement les grands défis qui existent. C’est pourquoi j’adhère à l’idée de 50 ans (un méga plan) et d’un agenda d’actions à identifier, à clarifier, à planifier avec la plus grande participation possible pour que chacun se sente concerné.

En outre, les 15 % restants seraient capables de faire la différence si la partie saine voulait s’impliquer activement dans la gestion de la chose publique. Elle préfère au contraire laisser la voie libre aux incapables, aux opportunistes, aux dealers, etc. Corruption, dilapidation des biens publics, impunité sont entre autres des fléaux qui en découlent et qui créent aujourd’hui la situation chaotique dans laquelle vit le citoyen haïtien. En même temps, le secteur privé n’est pas en odeur de sainteté. Il contrôle l’État et établit sa main mise sans partage tant sur l’économie que sur la politique, c’est-à-dire sans volonté d’avoir à la fois un marché (qui est le pouvoir d’achat que pourra créer l’emploi) et des concurrents. Les seigneurs du secteur privé alimentent l’instabilité, l’insécurité et pratiquent toutes sortes de coup bas pour décourager d’autres acteurs ou les empêcher à s’installer pour que le peuple bénéficie de la compétition. Ils n’appuient pas la production agricole, ni par investissement direct ni par octroi de crédit au producteur. Or, il s’agit d’un secteur vital par le nombre de petits emplois qu’il crée, mais qui végète faute d’encadrement. Au contraire, ils préfèrent investir dans l’importation. L’État se contente de capter des taxes et de vivre de la manne de la coopération (aide publique au développement). Ces aspects sont aussi à prendre en compte pour aboutir à cette « Haïti où il fait bon vivre pour tous ».

Il est venu le temps de penser et d’agir autrement. Il y a des gens de bonne volonté qui veulent effectivement que ça change, qui sont en Haïti et à l’étranger. Comment créer entre eux un faisceau commun, des synergies pour déconstruire ou créer cette rupture indispensable et construire sur une nouvelle base. Il y a de bonnes idées en circulation, en même temps les défis sont gigantesques et coriaces. Qui en font le recensement et le diagnostic. Qui sont capables de réunir différents segments de la société, loin de toute velléité politique, pour en débattre et arriver à un large consensus opérationnel. Telles sont des questions qui méritent aussi une attention soutenue et des réponses approfondies.


15. Un rapport d’une vingtaine de pages s’impose à nos yeux à un moment précis de nos bien longues vies. Nous souffrons de notre relation intime avec notre nation. Des interrogations pleuvent, aucune réponse n’apaise profondément nos inquiétudes.

Qu’est-ce qu’être haïtien? Notre citoyenneté a t’elle été toujours vécue, respectée, honorée?  Pouvons-nous, devons-nous persister à résider en Haïti? Comment sera notre pays dix, cinquante, cent, 216 ans (Jean-Jacques Dessalines 17 octobre 1806) après que le cimetière devienne notre ultime résidence?

Dans « Vers Haiti chérie, une nouvelle Haïti » de l’ingénieur industriel Georges-Michel Celcis nous percevons de suite de la générosité. Celle d’un jeune « octogénaire » qui s’appuie des expériences nationales, de son « héritage familial à plusieurs racines » et de son vécu pour prendre le temps de synthétiser et maintenant de proposer ses préoccupations à « tous ceux et celles qui réfléchissent et travaillent à une solution de sortie de crise ».

Georges-Michel Celcis a le soucis de la vérité historique. Il revoit certains faits qui ont précipités la jeune nation de 1804 dans le marasme actuel. Une analyse plus élaborée devrait dresser les responsabilités. Il faut non seulement soumettre à l’Histoire les héros connus de nos manuels scolaires mais aussi ceux restés dans l’ordinaire d’une vie digne et offerte à la Nation. Ne pouvant faire les frais d’un perpétuel recommencement, il faut également connaitre les responsables de nos chutes et dresser les bilans de leurs méfaits.

« Vers Haiti chérie, une nouvelle Haïti » va plus loin en proposant chiffres à l’appui, les grands axes à définir pour mettre notre pays sur les rails du développement. Dans un profil plus évolutif, il serait intéressant d’identifier les obstacles sérieux qui entraveraient le succès du plan d’un demi-siècle envisagé. Il sera extrèmement difficile à court terme de freiner l’émigration mais aussi d’envisager un retour pour ceux qui sont partis. Faudra t’il compter avec les nouvelles technologies qui pourraient aider les 15% de spécialistes locaux pour les échanges avec nos compatriotes de la dispora?

Mais déjà Georges-Michel Celcis vient sinon répondre à nos pesantes interrogations, mais il fait la preuve que nous n’avons pas la douloureuse exclusivité de notre questionnement. Il engage volontiers l’étape suivante, celle du rassemblement des femmes et des hommes de bonne foi, de bonne volonté dont l’objectif mille fois réaffirmé, l’arrêt immédiat de l’hémorragie interne dont souffre Haiti. Le neurochirurgien, sa tutrice, ses colons n’en ont ni le talent ni l’honnêteté.


16. Hi Georges, J’ai bien reçu le document et je le lis avec plaisir. Bravo pour ce témoignage. Comme je suis de service et disponible à tout moment pour les petits enfants, je n’ai pas beaucoup de temps à moi. Mais déjà, je peux te dire que c’est un texte qui mérite d’être diffuser et éventuellement traduit pour la diaspora et autres anglophones. En attendant je te souhaite de bien commencer la nouvelle année, en santé, dans la paix et la sécurité.


17. Mon cher Ami Ti Georges, j’ai bien lu ton texte minutieusement je pense que tu n’as pas beaucoup parle de notre diplomatie qui vraiment est le secteur qui a fait défaut tout à fait sauf exception avec Herve Denis, Duly Brutus et Guy Lamothe. Je te félicite pour ce bon travail qui devrait nous servir surtout maintenant dans le contexte dans lequel nous vivons.


18. Georges je te remercie de m’avoir envoyé ce texte.  Je l’ai lu, il est  long et très touffu. Je partage entièrement ton analyse de la situation haïtienne, c’est la meilleure analyse que j’ai lue. Elle est complète et fait le tour de la situation sans rien laisser de côté. Je partage aussi la conclusion de Mme Tatiana Wah. J’ai personnellement identifié la méfiance identitaire de l’Haitien comme un obstacle à une cohésion sociale qui a empêché la formation d’une nation haïtienne.  ( J’aimerais bien lire son livre ) je crois avoir identifié la cause de cette méfiance, je ne sais pas si elle a osé aller aussi loin que moi ?

La solution du problème haitien commence par ‘’ tèt ensemble ‘’  En 1803 il y avait des gangs, Lamour Dérance, Sans Souci etc et l’armée de Leclerc. Aujourd’hui il y a les gangs, Barbécue etc et l’International qui veut nous imposer leur solution. Mais en 1803 il y avait Dessalines et Pétion qui se sont regardés et se sont dits ‘’Mon compè foc nou meté tèt nou ensenb ‘’ et la suite a suivi. Aujourd’hui, l’entêtement de ‘’ l’Opposition ‘’ à ne pas s’entendre fait l’affaire de l’International qui va nous imposer une solution. Sera-t-elle la meilleure pour nous ? Je ne sais pas.

Georges ton analyse est bonne et J’apprécie que te m’as donné l’occasion de la lire. Je vais la relire pour m’en imprégner, ça vaut la peine.

Pour la solution, certes dans l’immédiat pendant que des recherches se poursuivent pour la mise en place des plans quinquennaux avec la mise en place de l’AHDN que tu favorises, on peut commencer immédiatement par la mise en chantier de travaux d’infrastructure, construction de routes, ponts etc à grande intensité de main-œuvres pour occuper la population  et les détourner des gangs. Cette approche donnerait le temps pour approfondir les différents aspects du développement, savoir ce que l’on veut d’abord et ensuite la meilleure façon pour y arriver. Je suis persuadé que dès que la population commencera à travailler une grande partie des problèmes actuels vont s’évanouir. Je t’ai répondu sur le vif, après une relecture peut-être je serai plus spécifique.


19. J’ai lu ce matin avec attention ton long et riche texte. Il contient en effet des solutions fortes pour sortir lentement mais sûrement notre pays du gouffre où il se trouve si nous nous y mettons tous. Cependant, je me demande si l’état de grande criminalité où nous nous trouvons ne sera pas un des premiers obstacles à attaquer, et ce dans un temps assez court. Ce serait alors possible de mettre en mouvement ton beau projet. Merci de l’avoir partagé.


20. Allo Georges j’ai mis du temps à réagir. Le texte est très profond les recommandations sont pertinentes. Il nous manque une chose les ressources humaines pour mettre en application toutes ces bonnes et belles réflexions. C’est vraiment triste. 


21. Your Vers Haïti  Chérie is the most interesting writing, I am learning so much that I didn’t know and a lot that I had forgotten!  I am glad you are still optimistic about the country… hopefully there are more people who still have your hope !  I can’t stop reading and re reading it!  I have sent it to some of my old friends from childhood who have left the country long time ago!  Thanks so much for writing it and sending it to me!  Your thinking about a solution for moving the Country away from this  impossible Black Hole is heartwarming ! Best of luck!!!


22. Mon Dieu, Georges, j’en ai les larmes aux yeux ! Un texte vraiment superbement écrit, de manière simple et fluide et que l’on lit avec avidité du début à la fin, avec de bonnes analyses et judicieux conseils pour une autre « Haïti chérie »…. Bravissimo 👏👏👏 En espérant que cela éveillera les consciences et arrêtera cet exode forcé d’un si grand nombre d’entre nous !


23. Toutes mes félicitations cher ami Georges. J’ai deja lu la 1ère partie qui est super. Avec mes excuses pour le retard. En attendant de te parler, je te renouvelle mes amitiés.


24. Oui Georges Celcis, tu as pensé à tout, tu as tout prévu, tu as tout dit, ton projet est colossal et indique la bonne voix dans les moindres détails. Tu as nommé tous les spécialistes du domaine médical pour une stabilité mentale, la partie la plus difficile à réaliser. Tes recommandations sont subtiles et ont leur pesant d’or.  Qu’une prise de conscience générale soit adoptée : espérons, espérons, espérons toujours, compliment pour ton travail extraordinaire Qui représente ta contribution inestimable. Bravo Georges Celcis.


25. Merci deux fois, je viens tout juste de terminer la lecture de ton texte. Je fais tout au ralenti  »ti pa ti pa », je supporte de moins en moins l’hiver, je pense de plus en plus à HAÏTI CHERIE…C’est un travail d’historien et de gestionnaire de projets. J’ai mis du temps, mais j’ai appris beaucoup de choses. Tu pourrais même écrire un livre. C’est là qu’on reconnaît  »vrè pitit peyi a », des citoyens qui pensent au bien-être du pays et du peuple.


26. Georges c’est appréciable, je vois que tu aimes notre chère Haïti profondément. Gloire à Dieu. Bisous. 🙏


27. Mes compliments frère c’est un bon papier je prends bonne note.


28. Bonjr Mr Celcis pour le si belle texte basé sur mon pays je te félicite merçi beaucoup je dois faire une bonne lecture.


29. Mon cher Georges, J’ai lu avec beaucoup  d’intérêt le document que tu m’as envoyé et j’ai la ferme conviction que dans un Temps pas trop lointain, on retrouvera cette Perle des Antilles où il fera bon de vivre ensemble, dans un etat de droit et prospère.


30. Compliments M Celcis.


31. Très bon texte. Tu a justement signalé le besoin de changement de mentalité.


32. Merci Georges. Bien reçu. Un texte qui doit aussi servir de base de réflexion dans les organisations.


33. On doit toujours espérer et croire que demain sera meilleur. Mais faute de dirigeants nous allons droit vers le déclin.


34. Excellent article et bien structuré Georges! Merci du partage… j’ai pensé à la perspective de la loi de Pareto; comment garder ces 20% de masse critique de nos élites avec un niveau d’engagement apte à générer un changement significatif ! Qu’en penses-tu?


35. Très intéressant. Le renouveau doit  passer  par la création  d’emplois  et la création  des conditions  pour faciliter  le retour des cadres J’espère  que  tes articles  en or tombent entre de bonnes mainsHaïti sombre  par manque   de  penseurs progressistes. Le nouveau programme  d’immigration  américain  ne va pas  arranger les choses.


36. Bonjour Georges! J’ai lu avec intérêt ce document approfondi que tu as produit pour décrire la situation haïtienne…. C’est exactement l’unique façon de redresser ce pays dans l’abime…..  C’est un plan Marshall….. Mais comme tu dis, il faudra faire appel à toutes les forces capables de nous aider :  la diaspora …et aussi les étrangers…

Ce qui m’effraie le plus c’est le choix des dirigeants….. Je suis convaincue et je ne peux le dire partout, qu’on ne peut faire des élections dans ce pays…car le choix de l’élu dépendra de ses électeurs……Haïti n’est pas prête pour cette démocratie….elle ne saura pas choisir …comme d’habitude.. Il faut des dirigeants choisis et placés (triés sur le volet, tant pour leur capacité à délivrer que pour leur compétence et honnêteté)  ….tout cela n’est pas facile..


37. Waw ! Merci🌹🇭🇹


38. Cher Georges, Comment ca va ? J’ai bien pris lecture de ton texte que je trouve excellent et tout à fait à propos. Je vais largement le distribuer ‘autant que ta voix dans un contexte de pure folie peut sonner le glas d’un ressaisissement citoyen.  En tous cas j’y crois. Merci de tout cÅ“ur pour ce cadeau.


39. Merci et félicitations. Le document va aller loin.


40. Cher Georges, Merci pour ce partage. Il vient à point nommé. En réalité, cela fait plusieurs mois que j’envisage de te parler pour un échange du type de celui que tu proposes dans ton papier. J’ai mis en marche plusieurs chantiers discrètement mais qui vont bientôt arriver à maturité et qui croisent curieusement avec plusieurs de tes propositions. Je rentre de Miami ce matin. Pouvons-nous convenir d’un moment au début de la nouvelle année pour une séance de travail ? Je te souhaite à toi et à ta belle famille une sereine fête de fin d’année et une meilleure année 2023. Pour Ayiti aussi.


41. Bonsoir Monsieur Celcis, J’ai reçu le document que vous m’avez envoyé à la fin du mois de décembre dernier.  En effet, je m’estime heureux d’avoir été parmi ceux-là qui ont été sélectionnés par votre majesté à savourer cette belle rédaction provenant d’une plume tout à  fait magique. Sincèrement je n’ai jamais cru que vous étiez un si grand écrivain. En tout cas, j’ai commencé à faire un survol du  texte et j’ai fini par constater que le travail a été fait avec un amour à nulle autre pareille  et je vous en félicite. Je vais donc l’imprimer pour une meilleure lecture et je vous en ferai mes commentaires. D’ores et déjà je vous félicite grandement pour ce beau travail. 


42. Bonsoir Georges, Voici quelques brefs commentaires concernant ton texte. D’abord j’estime que c’est un excellent texte qui peut motiver nos compatriotes à prendre au sérieux le développement du pays et nos dirigeants à mettre en place une structure pour guider le développement du pays. Toutefois je pense que tu es très sévère contre les étrangers et pas assez envers nous mêmes.

1. A propos du Cholera c’est vrai que les Népalais l’ont amené mais la firme Sanko dont semble t- il Mme Préval était accioonaire a déversé les matières fécales dans la rivière, Qui est plus responsable?

2. Les étrangers ont apporté de mauvaises choses mais il ne faut pas oublier l’Education, l’Evangile et aujourd’hui l’aide. Que serait notre système de santé sans l’aide internationale?

3. Jovenel a choisi Ariel Henry après d’âpres négociations avec l’équipe de Martelly. Le tweet de Mme La Lime n’a fait que confirmer ce qui était déjà une réalité. Nous accordons trop de pouvoir aux étrangers. On finit par se déresponsabiliser.

4. Nous avons une grande responsabilité dans notre faillite

5. Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler du Global fragility Act voté par les Etats Unis sous Trump. Ils ont des projets pour nous. Il n’y a pas que le Canada qui a des intérêts. Va sur Gougle tu auras plus d’informations sur cette loi. Notre Drame c’est que nous nous n’avons pas de projet, pas de plan.

Bien à toi.


43. C’est un très beau texte … Je suggère que Georges le partage aussi avec Samuel Pierre. Le GRAHN vibre sur la même vision de l’Haiti de demain dont nous rêvons tous. Fraternellement et patriotiquement.


44. Mon cher Georges, J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ton “Analyse de la Situation” pour laquelle je te félicite très sincèrement. Malheureusement, je ne peux m’empêcher de la voir avec un certain scepticisme, voire même un scepticisme certain. Je sais qu’il y a tant à faire que nous nous devons de commencer quelque part mais j’avoue que le comportement de l’haïtien, toutes classes confondues et particulièrement nos classes “dirigeantes”, n’a fait que saper progressivement et irrémédiablement mes illusions d’une Haïti meilleure pour tous.

Tu voulais nos opinions;  je te donne donc la mienne en ajoutant que je pense qu’il manque peut-être deux considérations importantes, à mes yeux, à ton analyse: tu n’as pas assez insisté sur le remboursement de la dette de l’esclavage de la France sous une forme ou sous une autre. La même approche “donnant-donnant” que tu as envisagée avec le Canada pour ce qu’il s’agit de notre sous-sol pourrait être sollicitée de la France.

La deuxième est le manque d’accusation directe des pays étrangers et plus particulièrement des Etats-Unis d’Amérique dans leurs ingérences dans nos affaires politiques et plus spécialement dans nos élections qu’ils nónt pas manqué de manipuler à chaque occasion au détriment d’Haiti en aidant des incapables, des incompétents, voire même des mafieux à accéder au pouvoir.   

Mais ton analyse, même entâchée d’utopisme, reste à mes yeux extrêmement valable dans son ensemble et pourrait même servir de référence dans l’élaboration d’un plan global de reconstruction nationale. Bonne continuation. Na palé….


45. D’abord félicitations pour ce travail de moine tibétain, que dis-je, travail plutot d’un Platon qui interpelle tout lecteur intéressé par la problématique haïtienne. Ceci étant dit quelle en est ma lecture. Commençons par la fin c’est à dire la mise sur pied de l’AHDN. Les.puristes diront qu’il n’y a pas de provision constitutionnelle pour cette entité. Si on continue quand même, qu’en sera-t-il de ses rapports avec l’exécutif de qui il arrache tous les privilèges. Ne risque t’on pas d’assister à un laissé/frappé permanent.

Autre considération la formation de l’AHDN devra se faire j’imagine sur une base consensuelle. Quel organe aura à en faire le montage, à choisir les membres et en dernier lieu à voir à son opérationnalisation. En plus des rapports périodiques à présenter à la nation quelles seront  les sanctions prévues en cas de malversations et qui en sera l’arbitre. Il faudra faire preuve de maturité et d’abnégation pour garder vivant  le mariage Exécutif /AHDN. Jusqu’à présent les exemples se rapprochant de ce schéma  n’ont pas eu le succès escompté. C’est vrai aussi que jamais au grand jamais le pays n’a connu  une telle descente aux enfers avec des responsables gouvernementaux si médiocres et si minables. Au niveau des priorités de cette entité, à côté des secteurs listés il ne faut pas négliger la transversabilite du secteur energie.

Un autre point à considérer les  agences autonomes des dernières décennies n’ont pas été d’une grande efficacité. L’exécutif et le législatif ont fait la main dessus et ils ne sont que les vaches à lait de ces prévaricateurs. Il faudra redéfinir leur fonctionnement en exigeant que les gestionnaires respectent le cahier de charge et que les résultats leur soient imputables. Regardons certains énoncés du texte. Les chiffres avancés pour les ‘haitiens titulaires d’un diplôme « 85% » à  l’extérieur et « 15 % » à  l’intérieur du pays sont-ils fiables. De même que les deux millions de chômeurs avec une dépendance de 10 à 1. Le problème de l’incompétence est grave surtout que les gens formés ne sont pas intégrés dans les structures appropriées  quand ils ne sont pas boycottés pour toute sorte de raison.

La création d’emplois est la pierre angulaire du développement et doit faire l’objet d’une attention particulière. Il faut changer le paradigme de pour amener ceux qui ont les capacités à devenir des industriels au lieu d’être des importateurs. Le financement de tout cela sera problématique tant que les gouvernements  » je ne dis pas état  » ne se donnera pas les moyens pour aller chercher les redevances non perçues. Les exigences du FMI et de la Banque Mondiale, fer de lance despays amis de doivent être revues et corrigées si nécessaire. Il nous faut faire le pari de la réussite en se disant, à l’impossible nous sommes tenus ; sinon nous sommes morts.

En résumé il faut redonner à l’haitien la possibilité de rester chez lui ou de retourner sur la terre natale. Les secteurs mentionnés dans le document ont le potentiel de développement capable d’insufler le  momentum nécessaire à la réalisation de cette deuxième indépendance.
Que renaissent Dessallines , Toussaint, Pétion, Boyer, Mackandal et Lamour Desrances.

GRENADIERS À L’ASSAUT


46. Bonjour Georges-Michel, J’ai téléchargé, j’ai imprimé et j’ai lu et surligné. Je suis de la vieille école. Je ne lis pas sur écran mais sur papier. Je veux souligner dès l’abord le côté musical du texte. Je rêve d’une version en forme de livre-audio numérique avec la possibilité d’y ajouter les extraits musicaux mentionnés dans le texte écrit. Je suis d’accord avec la vision d’ensemble du texte. Il importe, à mon avis, de le faire circuler au maximum d’ici la réunion des Chefs d’État de la CARICOM (15-17 février 2023).

Je relève deux idées-forces que j’approuve : d’abord, la mise en place d’une autorité indépendante pour la gestion du Plan de Développement ; ensuite, la réalisation d’un état des lieux de chacune des 140 communes et j’ajoute, un plan d’attractivité. L’idéal serait d’avoir rapidement une version anglaise du texte pour le faire circuler avant la réunion des 15-17 février. Je peux, dès maintenant, faire circuler le texte, avec votre accord, sur le réseau Reengineering. Haiti. 2023. animé par le Dr. Laurent Pierre-Philippe (Maryland, USA).


47. Bonsoir Georges, J’ai pris le temps de lire et cherché à bien absorber le contenu de ton fameux texte de réflexions stratégiques pour notre pays HAÏTI. J’estime que c’est un véritable manifeste « projet commun de pays ». Je te ferai bientôt une réaction soutenue, allant dans le sens de la proposition de la diffusion massive des idées bienveillantes que charrie le texte, à la mise en oeuvre de ses desiderata.

Mon cher Georges,  Je voudrais encore te féliciter d’avoir pris le temps de réfléchir sur le fond de la crise récurrente haïtienne, fondamentalement suscitée par la précarité. Le surnom affectueux CHÉRIE associé à l’identité du pays témoigne du sentiment profond éprouvé pour cette patrie par les nationaux dont bon nombre se trouvent obligés de s’éloigner d’elle, à la recherche d’un mieux être qui n’est pas garantie. En te remerciant de bien vouloir me communiquer tes fantastiques réflexions et recommandations bienveillantes, pour le relèvement structurel de notre chère HAÏTI, je me permets de te faire ces modestes suggestions: 

1.- Nous avons toujours dans nos différents combats, privilégiés exclusivement la liberté au sens sociologique du terme, comme notre objectif principal, sans se soucier véritablement des conditions de prospérité indispensables à la survie de la conquête de cette liberté. C’est un aspect fondamental à considérer dans la conception de « l’OCHAN Â». La prospérité étant indispensable à la consolidation de la liberté.

2.- Je pense que tu dois mettre l’emphase, comme tu me l’as expliqué dans notre conversation de la matinée du dimanche 12 février dernier, sur les prouesses nationales, les rendez-vous ratés et le rendez-vous à  concrétiser.

a) Première et extraordinaire prouesse nationale: création d’Haïti, comme première république noire indépendante du monde en 1804, ceci, en dépit de certaines contradictions claniques du camp des insurgés à la guerre de l’indépendance, dont nous vivons encore les conséquences néfastes. 

b) Seconde prouesse nationale, la collecte des cinq millions de dollars, pour payer la dernière tranche de la « dette de l’indépendance nationale Â», sous le président Dumarsais Estimé en 1947, événement ignoré de la plupart des générations successives.

c) Le rendez-vous raté du cinquantenaire de l’indépendance nationale sous Faustin Soulouque en 1854, qui n’a pas été exploité à bon escient. De même pour le centenaire, célébré dans la controverse sous le président Nord Alexis en 1904. Idem pour le cent cinquantenaire, sous le président Paul Eugène Magloire en 1954 et pire plus près de nous, le deux centenaire, assombri, sous le président Jean Bertrand Aristide en 2004.

3.- Voilà pourquoi, au lieu d’envisager les cinquante prochaines années, nous devons situer la résurgence d’Haïti dans le cadre de la célébration du deux cent cinquantenaire de notre indépendance, le rendez-vous à concrétiser en 2054. Ce qui donnerait une leitmotive autour d’une date symbolique importante, susceptible de retenir l’attention. 

4.- Je réfléchis au concept OCHAN pour éveiller notre imaginaire particulier de peuple. Tout le monde sait ou peut facilement comprendre ce que c’est qu’un OCHAN: une salutation solennelle. En adoptant OCHAN comme dénomination de ton projet ainsi que de l’Autorité Haïtienne de Développement National dont la définition serait: OFFICE COUMBITE HAÏTI D’ACTIONS NATIONALES (OCHAN). 

5.- Dans ton énumération de projets et de chantiers qui ont marqué le pays, tu as omis de mentionner SHADA ( Société Haïtiano-Americaine de Développement Agricole).

6.- Il serait important de faire apparaître, la perspective OCHAN, sous la forme d’un livret. Je parle de perspective, parce qu’OCHAN doit se diviser en deux étapes: la publication du projet d’une part et l’approfondissement du projet, par l’élaboration des différents programmes relatifs à son objet, d’autre part.

7.- La publication d’un tel ouvrage peut-être fixé au 18 mai 2023 ou au 1er janvier 2024, toujours par choix pédagogique de jouer sur la symbolique des dates historiques importantes. D’autres outils de vulgarisation audio visuel en créole et en français doivent être envisagés, pour assurer l’appropriation du projet par la population, et en particulier les jeunes. Il sera nécessaire de trouver un financement pour populariser le projet, par une large distribution de livrets en créole et en français, et l’organisation d’activités pour sa propagation, à travers des ateliers, conférences et colloques, dans les dix départements géographiques du pays et dans la diaspora. L’utilisation des nouvelles technologies facilitera la tâche.

8.- Il faut faire en sorte que les démarches de vulgarisation du projet soient inclusives sans être partisanes. Il conviendrait d’en faire un idéal patriotique, c’est-à-dire une véritable coumbite nationale.

9.- Un comité national incluant la diaspora devrait être constituée pour assurer la promotion et la concrétisation du projet. Ce comité constitué de représentants des différentes forces vives du pays: églises catholiques, protestantes et entités représentatives du vodou, partis politiques, secteurs de l’éducation scolaire, professionnelle et universitaire, secteur privé des affaires, secteur culturel, secteur sportif, secteur ouvrier, secteur industriel et agricole, secteurs paysan, de la jeunesse, des femmes et de la diaspora. 

10.- Le projet doit être transformé en loi et adopté par l’État qui établira au plus vite l’OFFICE COUMBITE HAÏTI D’ACTIONS NATIONALES (OCHAN) doté d’un Conseil bénévole de vigilance en appui à son instance principale de gestion, en vue d’optimiser sa progression, sa performance et sa pérennité. FIN

Cordiales et patriotiques salutations.


48. Bonsoir Georges, J’ai lu. Très ambitieux et « pas fait pour les timides »….comme tu dis ! Je ne suis pas sur que nos elites , tellement prisonnières de leurs intérêts immédiats, soient prêtes à endosser un projet ayant un horizon de 50 ans. Mais qui sait? Cela vaut la peine d’essayer! En tout cas, compliments pour cette réflexion détaillée et bonne chance pour ton plaidoyer.


49. Bonsoir monsieur Celcis, J’ai bien lu votre document qui est formidable. Comme on aime le dire les grands esprits se communiquent. J’adjoins un texte que j’ai écrit au mois de janvier de cette année à cet e-mail vous verrez que c’est comme si c’est le résumé de vos considérations que ce soit : économique, historique et pourquoi pas politique. Je pense qu’il faut nous concerter et inviter d’autres haïtiens pourquoi pas étrangers qui sont intéressés à reconstituer nos élites afin de lancer une grande campagne pour le “RENOUVEAU D’HAÏTI” Bien à vous !


50. Merci d’avoir accepté de partager ce document avec moi et toutes mes félicitations ! Je vais de mon côté le partager avec mon réseau.


51. Ce texte est une radiographie de la situation politico-sociale et même sociologique du pays depuis 1492. C’est un raccourci de nos malheurs, de notre histoire et de notre quotidien de peuple. Il est écrit dans un contexte où la vie n’est plus un sacré pour l’haïtien, mais un sacrilège. Un très bon texte qui pourrait susciter le débat.


52. Bonjour Georges. Encore une fois merci pour ton texte. Je pris mon temps pour  le lire et même 2 fois. Je me suis permis de faire des commentaires. Je n’aurais pas dû, car tu exprimes dans le texte, un cri du cœur. Ce que tu ressens, c’est ta vision et le chemin à prendre pour aller ‘’VERS HAITI CHERIE, UNE NOUVELLE HAITI’’. De plus nous suggérons une réunion au sein de l’ISC avec l’ensemble des membres du Conseil de l’ISC pour commentaires et discussions. L’important c’est de voir comment le diffuser et le rendre disponible au sein de la société.

Mes commentaires.

•          L’indifférence inexplicable de ses élites et de la communauté internationale.

La communauté internationale ne fait que son travail c’est-à-dire défendre ses intérêts. Il faut en aucun cas compter sur elle.

•          Il y a quatre lignes de pensée, ou de combat : le « blanc » est responsable ; les Haïtiens sont responsables ; les catastrophes, naturelles ou causées par l’homme, sont responsables

En fait il y a que  3 qui sont cites

•          Sont parmi les raisons les plus IMPORTANTES de la méga calamité nationale actuelle :

 L’embargo et la fuite des cerveaux :  oui.  Mais  il faut pas négliger la corruption.

•          Construction du canal de Panama à partir de 1882, coupe de la canne à sucre à Cuba et en République dominicaine à partir de 1919,

La présence de travailleurs haïtiens au PANAMA est totalement occultée par l’histoire

•          la création intensive d’emplois,

Un secteur a ne pas négliger c’est le secteur de la construction : il faut environ 20 ouvriers pour la construction d’une résidence, sans oublier la production de ciment, de la céramique, des équipements sanitaires, des blocs et du sable et gravier etc.

Aux États Unis la construction c’est 28 a 30 % de l’économie,

 En France on dit toujours ‘’ Quand le Bâtiment va, tout va’’. Après la seconde guerre mondiale, La France a lancé un grand projet de reconstruction avec la mise en chantier de 7 millions de nouveaux logements c’était l’un des moteurs de la relance économique.

La République Dominicaine a relancé son économie avec la mise en chantier du secteur Hôtelier et environ 20.000.00 nouveaux logements par an. Ils sont actuellement à environ 40.000.00 logements par an soit 800.000.00 emplois dans le secteur de la construction. D’où la nécessite d’importer la main d’œuvre haïtienne.

En Haïti nos besoin en logements décents est d’environ de 1 a 1.5 millions. Cela pourra être l’un nos plus grands chantiers

De plus il nous faut un réaménagement de l’espace urbain par la création de ville nouvelle. Un premier travail est nécessaire pour identifier les sites existants (ex Titanyen, Saintard, Merge, Desruisseau, Chalon, Pont Sondé, Carrefour Peigne etc)  a aménager de manière a gérer et accueillir les déplacements  lies a l’exode rurale.

•          Une fois la décision prise, au niveau de l’Etat, il appartient à une équipe multidisciplinaire composée de spécialistes en travaux publics, agriculture, santé, éducation et formation, commerce et industrie, économie et finances, ingénierie sociale, associations professionnelles et patronales, syndicats, et autres, de décider des activités, des priorités, d’un budget, et des stratégies d’implantations appropriés

agriculture,

Notre modèle agricole doit changer. Nos paysans doivent devenir des exploitants et entrepreneurs agricoles.

Le pays ne dispose que 600.000.00 hectares de terre arable et autant pour les pâturages soit suffisamment pour 120 milles exploitants agricoles. Nous devons apprendre à avoir une agriculture plus rentable et plus productive accouplée a une industrie de transformation qui permettre de canaliser la main d’œuvre rurale et gérer ainsi l’exode vers les grandes villes

•          Santé, éducation et formation, commerce et industrie, économie et finances, ingénierie sociale, associations professionnelle,

Tourisme et sécurité sociale

Deux secteurs à explorer. Le tourisme est un secteur qui dynamise l’économie par la création d’emploi et son apport dans la construction des hôtels.

De plus une protection sociale doit être envisager pour toutes la population

•          LA CREATION D’UN ENVIRONNENEMT QUI INCITE LES HAITIENS A RESTER CHEZ EUX ET A RENTRER CHEZ EUX

•          une analyse des raisons qui nous ont conduits là où nous nous trouvons aujourd’hui

•          Un calendrier d’exécution sur cinquante ans, par étapes de cinq ans, puis annuelles

•          . L’inventaire des disponibilités,

•          La recherche de fonds nécessaires,

•          La présentation biannuelle à la nation des progrès de chaque étape.

Ces éléments sont nécessaires et primordiaux

•          Qui est cet « Haïtien » de qui il faut changer la mentalité.

Il nous faut une autre méthode de pensée une autre philosophie nationale.

•          La composante Africaine consiste en descendants d’au moins une cinquante ethnies Africaines, transportées contre leur gré, chacune parlant sa langue

C’est peut-être l’un de notre plus grand succès national nous avons pu mettre ne place en moins de 2 siècles une langue nationale que tout le pays adopte et parle.

•          La composante noire américaine et chinoise

Il ne faut pas oublier la venue de Noirs Américains en Haïti d’abord amener par INGINIAC sous Boyer ( 6000.00 environ) et par Geffrard lors de la Guerre de Sécession.

Nous avions aussi une immigration Chinoise et asiatique dans le années 1879 – 1880.

•          Ils seront encore à nos côtés face à notre détermination et assiduité dans l’exécution d’un programme valable.

Comme Hugo Chavez le président Colombien Gustavo Petro vient de l’affirmer lors du Ibéro-Américain a Santo Domingo Il a parlé de sa dette envers Haïti pour sa contribution de l’indépendance des sons pays et des autres pays de la région.  Dommage que même dans la presse haïtienne son propos est passe inaperçu.

•          Les responsables de nos malheurs : la mauvaise gouvernance, le secteur privé, nous tous, la classe politique.

Il faut pouvoir faire comprendre à la population que seul le secteur privé travaille et paie des taxes, et il n’y a pas de développement sans secteur privé.

Cependant : nous avons vu plus haut qu’il y a faille dans la mentalité de le Haïtien : la présence de la méfiance et de la sensation d’être méprisé. Ceci demande une adaptation de la mentalité de l’Haïtien au développement en commun, ce qui relèvera de la compétence de haut niveau de sociologues, ethnologues, éthologues, anthropologues, psychiatres, pédagogues, et toutes autres disciplines des sciences sociales et humanitaires, pour arriver à libérer l’Haïtien de sa méfiance exagérée et de ses dérivés : l’individualisme, le soupçon, la jalousie, l’envie, la rancune, le marronnage, la médisance, la diffamation, la haine, l’hostilité, la mésentente, la trahison, la violence, … jusqu’à la criminalité; de ses impulsions conflictuelles, destructives, et de tout un cortège d’attitudes et de comportements négatifs et destructeurs; et à renforcer en lui les sentiments de self-estime, d’assurance en soi, de collaboration, de solidarité, de positivité, de constructiviste ;

Il nous faut aussi des philosophes et des penseurs pour nous permettre d’avoir un autre modèle de pensée collective

•          Des objectifs sectoriels clairement définis visant l’objectif final

Plusieurs pays jouissent du qualificatif « où il fait bon vivre », parmi lesquels la Suisse, le Japon, la Norvège, le Canada, la Belgique, la Chine, la Thaïlande, le Dakar, et bien d’autres

Je crois que j’aurais préféré dire le Sénégal a la place de le Dakar

•          Fondation Nouvelle Haïti (FNH), la Dr. Tatiana K. Wah a présenté une proposition pour la création d’une Autorité Autonome pour le Développement d’Haïti, qui serait dénommée : AUTORITE HAITIENNE DE DEVELOPPEMENT NATIONAL (AHDN)

L’idée est géniale mais :

Comment faire passer le message à la presse et à nos hommes politiciens extrémistes et populistes  qui ne pense qu’à diviser

Comment faire passer l’idée au sein de nos universités et nos écoles

•          la préparation de budgets correspondants

•          la préparation de budgets correspondants

•          Le calcul de l’investissement nécessaire pour un programme si gigantesque relève de la compétence des planificateurs de haut niveau de l’agence de développement AHDN. Il est impossible d’identifier et de chiffrer toutes les variables sur cinquante ans. Le premier budget réaliste portera sur les cinq premières années, et ainsi de suite

•          . l’inventaire des disponibilités

Une fois l’autorité de développement AHDN crée, installée, et le programme défini et compris, une de ses premières taches sera l’évaluation de l’état des lieux quant à la qualité de vie dans les 140 communes du pays et leurs sections communales.

Il faut aussi penser à revoir la notion d’espace communal pour faire la distinction entre les villes, commune, et les sections communales.

Les villes haïtiennes n’ont pas de limite administrative. Seules les communes existent. Elles sont divises en quartier et section rurale. A titre d’exemple que je cite toujours la commune de la Croix des Bouquets est conjointes a Cabaret , Saut d’eau , Ganthier , Fonds Verettes etc.

Le maire de la Croix des Bouquets doit s’occuper du de Titanyen  , de Canaan, comme de Toman avant Fond Verettes, ou de la partie nord de la Foret des pins.

A titre de comparaison la France a 5000.00 commune pour 10 millions d’habitant et nous en avons 140.

•          la recherche de fonds nécessaires

Le futur d’Haïti dépend de la réponse à une énigme : y a-t-il de la richesse dans son sous-sol, et, si oui, en quels minerais, en quelles quantités, et quelle en est la valeur honnêtement estimée ?

Plusieurs se sont prononcés sur ce sujet, Haïtiens et étrangers, scientifiques et personnages engagés. Certaines affirmations relèvent du merveilleux, tandis que d’autres demeurent sceptiques. Ou se situe la vérité ?

Je suis ingénieur Géologue de formation.  Diplômé de L’UEH, Maitrise et thèse a l’étranger.

On ne sait pas ce que nous avons.

Certains éléments relèvent de la pure fantaisie. L’iridium par exemple n’est que la fabulation. Pour ce qui a trait a d’autre minéraux on doit avoir du cuivre, de l’argent.

Pour l’or les données le plus proche de la vérité émis par du Bureau de Mines donnent une estimation de 10 à 15 tonnes. Il n’y a pas de quoi a enthousiasmer grand monde.

Nous savons que de l’autre cote de la frontière la République Dominicaine exploite et exporte du Carbonate de calcium et 30 a 35 tonnes d’or par an  Elle a des  réserve identifiée qui est proche du demi-millier de tonnes

Pour arrive a ce point il faut investir dans la recherche. Le budget annuel de recherche minière de la République Dominicaine est de 400 millions de dollars , pour le Bureau des Mines en Haiti il est de  375 milles soit plus de 1000 fois moindre.

Conclusion il ne faut pas se leurrer sur les mines.

 Ou peut ont trouver les moyens.

a.- L’international : ils n’ont jamais rien donné qui ne va pas dans leurs intérêts. Il ne faut pas compter sur eux.

b.- Prêt auprès du système bancaire internationales. : depuis la demande d’annulation de nos dettes par les organisations de gauches. On n’est plus crédible

c.- Auprès de la diaspora. Il faut créer une réalité crédible et la confiance auprès de la Diaspora avant de Lancer dans des emprunts d’ETAT a court et moyen terme.

c.- La taxation interne.

Le PIB national est actuellement de l’ordre de 18 a 20 milliards de dollars. Le taxe collecter par l’état Haïtien est de moins de 1 milliards de dollars soit environ 5 % du PIB. Ce qui est très faible.Seul les produit d’importation sont taxés. La douane est le plus grand pourvoyeur de l’État ce qui est catastrophique pour l’économie du pays. Si nous parvenons à augmenter le taux de taxations autour de 15 %. ( en France au Canada et dans les pays Nordique : il est supérieur a 50 %).  Les recettes de l’État seraient de 3 a 4 milliard de dollars. Dont la moitié pourra être investi dans le développement du pays.  Le modèle de taxation de la République Dominicaine pourra nous servir de modelée une fois que les projets de développement lancer il pourra avoir plus de taxe et de moyen.

d.- Les investissements prives internationaux. Il nous faut d’abord établir la confiance avec nos compatriotes. Ensuite cette confiance rejaillira sur les autre.


53. Cher Georges, Je doute de pouvoir exprimer dans un courriel tout ce qui me vient à l’esprit en lisant ton texte ( je ne sais plus combien de fois je l’ai fait ).  Je te dirai d’abord que j’y adhère dans toutes ses analyses et dans toutes ses propositions, jusqu’au plus petit détail.  Et pus j’y reviens, plus je réalise qu’il s’harmonise parfaitement à tout ce que j’ai toujours défendu, qui ne traite, à dire vrai qu’un petit aspect de ton analyse : celui de la restoration de la fierté haïtienne et celui de l’union.

Ma vision est que, en dépit de l’origine différente de nos élites surtout ( la grande majorité de notre population pouvant, sans peine, se prévaloir des 3 zones africaines qui ont nourri les achats des colons des 20 dernières années de Saint-Domingue, toutes couleurs comprises ), notre victoire inattendue, incroyable au sein d’un continent pris en otage par des puissances esclavagistes, est, pour tous ceux dont le coeur est Haitien, un élément de fierté.  Un élément capable de nous UNIR à travers une vision s’apparentant à celle de Henry Christophe.  Ensemble, construire l’avenir et la construire de NOS mains.  Pour qu’en levant nos yeux vers ces réalisations, nous puissions réaliser la dimension de notre force.

Haiti est et restera à jamais dans l’histoire de l’humanité comme la terre où le mot Liberté a eu tout son sens.  Où les principes exprimés par la Revolution française ont pris vie et se sont exprimés dans toutes leurs forces.  Cela, nul ne pourra nous l’enlever.  Mais notre jeunesse, qui n’a « mémoire de rien » devra réapprendre cette fierté à tracers les éléments tangibles de notre passé.  À travers une extraordinaire koumbite de relèvement de notre mémoire dans des chantiers historiques de réhabilitation de nos monuments.  Un chantier où tous et chacun pourront contribuer ensemble et développer les liens salutaires. Un chantier où la mémoire des souffrances et des luttes héroïques pourra revivre et être comprise.  Où l’occultation des chaînes du passé ne sera plus nécessaire car transformée en outils de développement à travers le Tourisme.

J’ai même devisé, dans le même ordre d’idée d’une campagne de levée de fonds pour financer ces chantiers, appelée « yon Ayisyen, yon adoken, tout kote, tout tan. »  Le don d’un adoquin par Haïtien, par mois, sa vie durant, pour financer le relèvement de sa culture et de son histoire.  Pourquoi l’adoquin ?  Parce que cette pièce réunit symboliquement et de manière unique les quatre pères de la Patrie.  Parce que, aussi, elle a si peu de valeur marchande que même l’enfant ou le mendiant peut l’offrir et être fier d’avoir contribué à ce mouvement national.

Je m’arrête là.  On devra se parler de vive voix.


54. Bonsoir Georges. Je te remercie de m’avoir compté parmi ceux et celles avec qui tu as souhaité partager ce texte. Je suis honoré et flatté.

Premièrement, je te présente mes compliments pour ce travail de réflexion et de cohésion historique et sociale de notre Haïti chérie. Ce texte mérite d’être lu par le plus grand nombre. Tu devrais en faire un petit livre. Je partage les grandes idées énoncées qui pour moi sont fondamentales. La formation du AHDN, avec un programme de 50 ans obligatoire qui devra être protéger contre toute tentative de de déstabilisations.. L’un des plus grands obstacles au développement auxquels nous faisons face auj est le manque de confiance en l’autre , en d’autres mots la méfiance ..que madame Wah a évoquer et c’est tellement vraie.

Ceci dit, chacun trouvera des éléments qui manquent dans ton texte et voudrons en ajouter , prioriser , même éliminer les  points où ils auront des désaccords .. ils en trouveront toujours mais la Lumiere luit et ne connaît pas les ténèbres. Alors, mon cher ami, publie ce texte  que tu laisseras comme héritage à ton peuple. Merci encore du partage, j’ai eu du plaisir à le lire. Vive Haïti 🇭🇹 chérie.


55. Bonjour Georges, J’avais pris un peu de temps pour lire et relire ton texte. Je te présente mes compliments pour avoir pris la décision de l’écrire. Il traduit bien, je pense, ta vision du problème central de la situation actuelle. Je pense que tu peux certainement le circuler, car il fera un apport à la réflexion collective sur la conjoncture et les pistes de « sortie » (sans désespoir) de ce marasme national. Compliments encore. 


56. Accrocheur et concret le motto  :  « Â  faire d’  Haiti un pays ou il fera bon d’ y rester ou d’y revenir ». Le bouton à presser pour ce faire sera :  l’ appel à  mettre un maximum de personnes d’ ici et de la Diaspora  à construire en 5 ans une certaine autosuffisance dans un maximum de nos secteurs d’ activité. Donc,une campagne d’ instruction et d’ éducation pour tous en 5 ans. Comme Cuba le réalisa. Et simultanément la création de  chantiers sur nos 28,000 km2 et l’ emploi de 1  jusqu’ à  3 millions de personnes ici. Simultanément recommencer avec le  » Planning familial “ et l’assujettissement des pères  à l’ allocation familiale  mensuelle. Et aussi descendre du train de toutes les Vanités de la Terre. Vulgariser la religion laïque du Beau, du Bien, du Vrai. En supportaux religions traditionnelles en Haiti.  Et éviter l’influence des mauvais livres et mauvais films. C’ était le Nouvelliste qui rapportait que de son vivant Castro dénonçait les  mauvais films de violences et de mauvais comportements sexuels. Permets moi de m’ arrêter ici pour le moment. Je dois relire ton texte une deuxième fois.


57. Bonsoir Georges, Désolée d’avoir tardé à réagir mais j’avais certaines urgences à gérer. De plus, je fais partie d’une organisation qui se réunit depuis tantôt un mois 3 fois par semaine par zoom heureusement pour pouvoir finaliser un document, ce qui me laisse peu de temps libre.

Mes commentaires :

Je dois d’abord dire que j’ai pris plaisir à lire ce texte, de lecture facile. J’ai des commentaires d’ordre général et d’autres portant sur certains points spécifiques du document. Je commence par les commentaires spécifiques :

Page 2 : L’embargo a certainement contribué à la destruction de la production nationale en favorisant l’importation de produits dominicains. C’est sous l’embargo que le marché haïtien est envahi de produits venant de la république voisine. Mais je voudrais rappeler les mesures prises au cours des années 80 ayant affecté l’appareil productif haïtien. Je partage un paragraphe d’un texte que j’ai écrit récemment pour l’organisation mentionnée plus haut, paragraphe qui concerne justement la libéralisation de l’économie haïtienne : L’évolution de la structure du PIB a coïncidé avec le processus de libéralisation de l’économie engagé au cours des années 80. Rappelons que c’est en 1986, sous l’influence d’un Ministre de l’Économie et des Finances, digne héritier des « Chicago Boys Â», que des mesures relevant du néolibéralisme, sont appliquées, facilitant ainsi l’invasion de produits importés au détriment de la production nationale. Les mesures prises dans le cadre de ce processus de libéralisation amplifié en 1996 avec l’adhésion d’Haïti à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), avec notamment la baisse drastique des tarifs douaniers, ont conduit à un affaiblissement de la machine productive.

Page 3 : oui, la création d’emplois est l’un des principaux outils de lutte contre la pauvreté et l’insécurité. Dans quels secteurs va-t-on pouvoir créer ces emplois ?

Page 4 : Le nombre de chômeurs en Haïti avoisine les deux millions de personnes. C’est une donnée que je cherchais à avoir. Peux-tu préciser ta source ? Je pourrais ainsi la citer dans un document que je suis en train de finaliser.

Page 7 : Oui, nous autres haïtiens avons notre part de responsabilité. Il ne suffit pas d’accuser “l’étranger”. Je ne nie pas l’impact de ces mesures prises après 1804 par les pays impérialistes pour isoler la jeune République ou encore le prix qu’il a fallu payer pour que Haïti soit reconnu en tant que pays indépendant. Cependant, il nous faut dénoncer le comportement de membres de certaines élites (politique, économique, intellectuelle, religieuse) ayant accepté de jouer le jeu de l’international et de devenir ses complices au détriment de la population haïtienne. Ce constat permet d’introduire la question relative au changement de mentalité et à l’éducation (civique notamment). Tu l’as souligné dans ton texte en citant Omraam : Tant qu’il n’y a pas d’amélioration dans les mentalités, aucune situation ne s’améliorera vraiment. Un changement de mentalité pour combattre cette tendance au marronage ainsi que la méfiance (que tu as d’ailleurs mentionnée).

Les séquelles de l’esclavage sont bien présentes et expliquent en partie (sans les justifier) le comportement que j’ai dénoncé plus haut. Tu as cité Roseline Benjamin. Martine Libertino qui a lancé ce mouvement en Ayiti avec R. Benjamin, parle de déprogrammation émotionnelle. C’est un travail que chacun de nous devrait prendre le temps de faire pour justement s’améliorer, devenir une meilleure version de lui-même. C’est indispensable. Nous ne pourrons construire Ayiti sans reconstruire l’être ayisyen.

Page 10 : Il est surprenant que la réalité semble contredire ces appréciations exprimées par l’Haïtien. Un exemple : il n’apprécie pas le mensonge, mais est menteur lui-même. Les spécialistes en sciences humaines auront à en débattre. Tout à fait. Ils ont du pain sur la planche. C’est un énorme chantier.

Correction à faire : nous avons 146 communes en Haïti.

Commentaires d’ordre général :

C’est un texte très intéressant. Il y a toutefois un élément à mettre en évidence : la vision qui constitue le point de départ d’après moi, la vision qu’il convient de dégager, à savoir que voulons-nous faire de ce pays ? Comment voyons-nous Ayiti dans 25 ans, 50 ans. À partir de cette vision, il nous faudra faire des choix en termes de secteurs stratégiques à identifier et à développer. Quels sont les secteurs porteurs de croissance qui nous permettront d’amorcer le virage économique, de reconquérir notre souveraineté économique, de retrouver notre dignité de peuple ? C’est aussi le point de départ pour pouvoir construire la nation haïtienne qui n’existe pas (nous avons un pays mais pas une nation).

Personnellement, ce qui me préoccupe, c’est l’absence de RH qualifiées et compétentes pour lancer le pays sur les rails du développement, à un point tel qu’il faudra éventuellement les importer. C’est vrai que la communauté haïtienne vivant à l’extérieur constitue une réserve non négligeable de RH (tu l’as d’ailleurs mentionné à la page 14) mais ce que je reproche souvent à cette diaspora, c’est son arrogance, son manque d’humilité pour chercher d’abord à comprendre le terrain avant de se lancer dans des critiques destructrices vis-à-vis de ceux et celles qui ont fait le choix de rester en Ayiti.

Autre élément fondamental et sur lequel il faudrait insister : la recherche de l’identité haïtienne : qui sommes-nous ?

En conclusion, il y a 3 chantiers primordiaux à lancer :

1- Dégager une vision commune, identifier les secteurs porteurs de croissance et la stratégie à mettre en oeuvre ;

2- Faire ce changement de mentalité (le changement commence par soi-même), ce qui implique une déprogrammation émotionnelle comme dit Mme Libertino.

3- Construire l’être haïtien (2 et 3 sont liés) et construire cette nation haïtienne.

Merci d’avoir pris le temps de partager ce document. Bonne fin de soirée !


58. Bonsoir Georges. J’ai lu ton texte et je t’envoie quelques remarques. Je suis submergée de travail mais j’ai essayé de te repondre. Aucune solution classique ne marchera en Haïti. A cause de notre histoire et de notre anthropologie, nous ne serons jamais ni la République Dominicaine ni Cuba. Il nous faut être inventifs pour allier savoirs locaux et progrès technologiques et scientifiques. Certains ont déjà compris et Å“uvrent dans le sens d’une vraie décentralisation et l’experimemtation d’autres modelés d’entreprises (Ayitika par exemple dans le cacao). Le système bancaire est un obstacle majeur au dynamisme économique. Il est discriminatoire et couteux. Et les élites économiques et les élites politiques n’ont toujours pas compris comment il faut appartenir … C’est rapide car je suis submergée de travail. Félicitations pour ton effort pour débroussailler ce terrain oh combien complexe et difficile !


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